Une phrase ancienne, une vérité toujours actuelle
La célèbre citation de Rudyard Kipling : « Donnez-moi les premières années de la vie d’un homme et je vous fais don du reste » met en lumière un fait que les éducateurs connaissent bien : la petite enfance est une période décisive. C’est là que se construisent les bases du langage, de la confiance en soi et des relations aux autres.
Dans la classe, chaque geste compte
Au préscolaire, rien n’est anodin. Quand un enfant joue à la marchande, il découvre la négociation et l’entraide. Quand il chante une comptine, il enrichit son vocabulaire et développe sa mémoire. Quand il apprend à attendre son tour au toboggan, il exerce sa patience et son respect des règles. Autant de petites expériences quotidiennes qui nourrissent de grandes compétences pour la vie.
Le rôle irremplaçable de l’éducateur
L’éducateur est bien plus qu’un guide : il est celui qui crée un environnement sécurisant et stimulant. Il observe, encourage, propose des activités adaptées, et surtout accompagne chaque enfant dans la découverte de ses forces. Grâce à cette présence attentive, l’enfant apprend à dire ce qu’il ressent, à collaborer, à oser essayer.
Investir dans la petite enfance, c’est investir dans l’avenir
En fin de compte, Kipling nous invite à réfléchir : que voulons-nous offrir aux adultes de demain ? Offrir un cadre riche en expériences, en bienveillance et en apprentissages durant les premières années, c’est donner à chaque enfant un capital inestimable pour toute sa vie.
En guise de mot de fin
Les premières années d’un enfant sont comme les fondations d’une maison : invisibles une fois construites, mais indispensables pour que l’ensemble tienne debout. En tant qu’éducateurs, nous avons le privilège – et la responsabilité – de participer à ce moment unique où tout se joue. Chaque histoire racontée, chaque sourire offert, chaque atelier proposé est une graine semée dans le cœur et l’esprit de l’enfant.
Souvenons-nous des mots de Kipling : investir du temps, de l’attention et de la créativité dans les premières années, c’est bien plus que préparer l’avenir d’un individu… c’est contribuer à bâtir une société plus humaine, plus forte et plus solidaire.
Haïti doit compter sur ses éducatrices et éducateurs pour changer et prospérer !